IBM quitte aussi la Russie ?
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Après Google, Apple, Meta et Microsoft, c’est au tour de IBM de cesser ses activités en Russie. Une décision motivée notamment par la guerre en Ukraine dans un élan de justice et de nécessité d’après l’entreprise qui devrait à nouveau handicaper la Russie sur le plan technologique. IBM a repoussé l’échéance le plus longtemps possible, mais face à la persistance du conflit entre l’Ukraine et la Russie -lancé on le rappelle à l’initiative de Vladimir Poutine fin février- et bien le géant de l’informatique américain a finalement décidé de plier bagage et de cesser ses activités en Russie. Contrairement à certaines entreprises concurrentes qui elles ont réagi rapidement, peut-être un peu dans l’émotion, les dirigeants d’IBM ont tenu à analyser la situation et l’évolution du conflit avant de prendre une décision de retrait partiel ou total. Dans un communiqué daté de fin mai, le nouveau PDG de l’entreprise Arvind Krishna a rappelé la complexité de la situation en termes de protection du personnel et de leur famille, je cite « c’est cette difficulté à garantir la sécurité et l’avenir [de la société et de nos employés] qui m’a conduit à entamer la suspension des opérations commerciales d’IBM le 7 mars […] et procéder à la liquidation ordonnée de ses activités en Russie » fin de citation. Dans cette situation, et comme à chaque fois qu’une entreprise étrangère a choisi de quitter le pays, ce sont les salariés locaux, en Russie, qui payent le prix fort, et que Krishna a tenu à remercier. Mais contrairement à d’autres multinationales, ce départ ne provoquera aucun manque à gagner pour IBM. En effet, le directeur financier de l’entreprise, Jim Kavanaugh, a expliqué à l’agence de presse Reuters je cite que « la Russie ne représente que 0,5 % du chiffre d’affaires total du groupe si l’on se réfère aux résultats de l’année dernière » fin de citation. Au-delà des employés russes d’IBM, il semblerait que la population dans son ensemble ne soit pas mécontente de voir l’entreprise quitter le territoire d’après Reuters, puisque l’opinion général était devenue très hostile à la marque après que les dirigeants aient décidé de de priver les entreprises russes de fournitures essentielles comme les logiciels, services, technologies et pièces détachés en guise de sanction depuis le début du conflit fin février. Parmi ses clients, on compte notamment des banques fédérales, des sociétés de chemins de fer et des producteurs d’énergies, également touchés par des sanctions provenant directement de l’Union Européenne cette fois-ci. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices