Kazakhstan, le nouveau paradis de la tech ?
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Outre la Silicon Valley aux Etats-Unis, il existe de nombreux pays où la technologie est au cœur de l’économie et de la société. On peut notamment penser à Singapour en Asie, à Israël au Proche-Orient ou même à l’Estonie en Europe. Mais saviez-vous que le Kazakhstan pourrait bien devenir la nouvelle terre promise de Google ? Mi-mai, les deux incubateurs « Google for Start-up » et « Astana Hub » ont justement noué un partenariat qui doit faire de Nour-Sultan, la capitale du pays, la future plaque tournante de la technologie en Asie centrale. Pourquoi ? Comment ? Tous les détails dans cet épisode. Concrètement, le Kazakhstan ne manque pas d'atouts. En effet, sa main-d'œuvre hautement qualifiée, ses coûts de travail moins cher que la moyenne, sa fiscalité avantageuse et ses nombreuses ressources à disposition en font un pays de choix pour l’implantation des start-ups. Dans ce contexte, le pays connaît donc un véritable boom économique, poussant même l’incubateur Google for Strat-up à poser ses valises au Kazakhstan pour ouvrir deux programmes d’accélération à destination de quinze start-ups. Les jeunes entreprises retenues seront accompagnées dans leurs processus commerciaux ou encore leurs levées de fonds. Ils bénéficieront en outre du savoir-faire de Google sous la forme d’accompagnements personnalisés, ainsi que d’ateliers techniques animés par des experts. Clairement, il s’agit là d’un magnifique coup politique pour les autorités locales. En effet, ce partenariat avec les Etats-Unis est une vraie preuve de la crédibilité de leurs ambitions. Des ambitions à la fois économiques et financières, mais surtout géopolitiques avec un objectif bien précis : s’affirmer comme un acteur influent dans les nouvelles technologies. Un autre incubateur local avec lequel travaillera Google du nom d’Astana Hub, montre déjà des signes de réussites dans ce domaine. Au total, l’incubateur accueille plus de 640 entreprises depuis 2019, dont 70 viennent de l’étranger. En trois ans, ces start-ups ont réussi à récolter plus de 370 millions d’euros. Avec une telle ambition et de tels moyens, on ne peut pas dire que le Kazakhstan ne fait pas tout pour mener son projet à bien. De là à s’imposer comme une « smart nation » comme l’Estonie ou Israël, il reste encore un peu de travail, mais nul doute que l’arrivée de Google devrait accélérer les choses. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices