Le monde de la Tech uni contre la Russie ?
Choses à Savoir TECH - A podcast by Choses à Savoir
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Aujourd’hui, je vous propose un épisode qui est en quelque sorte un complément de celui d’hier. Vous le savez, l’attaque militaire de la Russie contre l’Ukraine a choqué autant que surpris un certain nombre d'observateurs qui ne s’attendaient ou ne voulaient pas croire que Vladimir Poutine puisse franchir le pas malgré des dizaines de milliers de soldats postés à la frontière. Si la condamnation unanime de l’occident a abouti à toute une série de mesures économiques visant à affaiblir la Russie, le monde de la Tech lui aussi s’attaque au pays de Vladimir Poutine mais dans un autre registre. Tour d’horizons des différentes actions en cours dans cet épisode.Tout d’abord, et comme annoncé par l’Union Européenne hier, les géants de la Tech ont décidé de bloquer les médias d’Etat russes sur leur plateforme. Sputnik et Russia Today ont à la fois été muselé par l’Union Européenne mais désormais aussi par Facebook, Google et Twitter. Plus précisément, ces derniers ne pourront plus diffuser de publicité ni monétiser leurs contenus. Ce n’est donc pas un bannissement pur et simple, même si l’Union Européenne pourrait être encore plus radical dans les jours à venir et littéralement couper leurs antennes de diffusion sur le continent. A noter que Facebook a également mis en place un outil pour ses utilisateurs en Ukraine permettant de verrouiller instantanément leur compte, ce qui empêche les autres utilisateurs avec lesquels ils ne sont pas amis de voir leurs informations.Autre initiative, le lancement de Starlink, le réseau internet par satellite d’Elon Musk en Ukraine. Une bonne nouvelle pour des millions d’Ukrainien ayant des difficultés pour se connecter. Mais ceci n’est pas sans poser quelques questions soulevées par le site Numerama que je cite : « Comment acheminer les kits de connexion jusque dans le pays ? […] Et quid des stations au sol, qui restent indispensables pour connecter les satellites au réseau Internet […] ? ». Tant que l’on parle d’internet, il ne vous a pas échappé que la Russie mène également une cyberguerre avec l’Ukraine. Et dans une guerre numérique, quels meilleurs alliés que des hackeurs comme le collectif Anonymous ? Ces derniers ont en effet décidé de défendre les ukrainiens en s’en prenant à des installations et sites gouvernementaux russes. Première victime, et ça va rejoindre notre premier point, le site Russia Today tombé il y a quelques jours avant d’être remis en ligne quelques heures plus tard. Je cite le collectif : « Anonymous mène des opérations permanentes pour maintenir hors ligne les sites gouvernementaux russes et pour diffuser des informations au peuple russe sans qu'elles ne soient soumises à la machine de censure d'État de Poutine » fin de citation. Les hackers ont aussi intercepté des communications militaires et divulgué la base de données du site Internet du ministère russe de la Défense. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.