« Avant 68, on pensait que l’individu devait quelque chose à la société. Après 68, on pense que la société doit quelque chose à l’individu. » Entretien avec l’historien et journaliste Jean Sévillia
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Jean Sévillia est historien et journaliste, il fait une une bonne portion de sa carrière au Figaro magazine. Auteur de plusieurs livres, il s’attaque en 2000 à une forme de terreur intellectuelle qui frapperait depuis la fin de la Seconde Guerre les intellectuels et journalistes qui auraient eu la mauvaise idée de penser en dehors des clous de la gauche. 25 ans plus tard, l’historien, et homme de droite parfaitement assumé, propose une mise à jour augmentée de son livre; Les Habits neufs du terrorisme intellectuel. Premier constat, les méthodes de la « cancel culture » qui marquent l’époque trouvent leurs racines profondes dans une tentation totalitaire qui n’est pas nouvelle ! « Dans terrorisme intellectuel, y’a le mot terreur. Moi je le rappelle. La révolution française c’est à la fois 1789, les droits de l’homme, mais aussi 1793, la terreur, je coupe la tête de celui qui ne pense pas comme moi. Mais le terrorisme intellectuel, au fond c’est ça. Tu ne penses pas comme moi alors je ne te coupe pas la tête, mais la parole. T’as plus le droit de parler. Il y a des citoyens qui sont légitimes, et d’autres qui ne le sont pas, légitimes ! »Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr