Audrey et Mathilde, des fleuristes engagées

Simone - A podcast by Prisma Media - Joi

"Quand on voit une rose au mois de décembre qui a la même tête que celle du mois de mars, qui a la même tête que celle du mois de juin, qui a la même tête que celle du mois de septembre, ce n'est pas naturel, il y a un truc qui ne va pas."Pour les deux fleuristes, le coût éthique des commerces de fleurs est élevé. En effet, la plupart des fleurs vendues en France ne viennent pas de notre pays mais d'autres, d'Europe et aussi d'Afrique. Les fleurs y sont traitées à l'aide de pesticides très nocifs - qui polluent la terre et continuent de se disperser pendant le transport et la manipulation par les professionnels. Quand les cultures peuvent se faire en serre : celles-ci sont éclairées jour et nuit, et coûtent très cher en électricité. Audrey et Mathilde soulignent que, dans les pays pauvres, on abime des environnements qui pourraient servir à nourrir la population de pays en manque de culture agricole. Elles souhaitent mettre en garde les consommateurs : la culture de la rose début en avril, ce n'est donc pas normal d'avoir des roses en hiver. Elles soulignent qu'aucune loi n'oblige les fleuristes à indiquer la provenance des fleurs, contrairement aux légumes : elles aimeraient faire bouger les choses. D'ailleurs, Audrey et Mathilde ont réussi à prouver qu'il était possible de faire exclusivement de la fleur française dans leur commerce, face à une profession dubitative au début. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.

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